Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Le gang des rêves
Auteur : Luca Di Fulvio
Éditeur grand format : Slatkine & Cie
Date de sortie grand format : 2 juin 2016
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 4 mai 2017
Nombre de pages en poche : 864 pages
Résumé : New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?
Ce que j’en ai pensé
Bonsoir New-York !
Sans ma copinaute Stéphanie, ambassadrice non-officielle du Gang des Rêves, je serais passée à côté de ce roman ! Pour deux raisons : d’abord, il est vendu en littérature blanche et même si c’est toujours le plus grand rayon des librairies, je n’y mets pas souvent les pieds ; ensuite parce que je n’aime pas lire un livre lu et aimé par (presque) tous parce qu’en général je suis déçue. La double exception confirme la double règle : je suis allée en librairie me procurer cette saga que j’ai adoré et dévoré !
Le Gang des rêves se déroule à New-York, après un début un poil hardos en Italie (trèèès loin de Sénécal ou Köping). New-York, c’est LA ville que j’aime dans le monde (parmi celles que j’ai visitées) et même dans le New-York des années 20, j’ai retrouvé cette l’ambiance que j’aime tant.
Ce qui m’a aussi fait aimer Le gang des rêves, c’est que c’est un roman noir, glauque et dur parsemé d’étincelles lumineuses tout au long des pages. On y parle de migration, des conditions de la femme, de combat pour exister. Cetta est une femme, mère célibataire, et fraîchement arrivé dans un pays qu’elle ne connait pas et dont elle ne connait pas la langue. Sa vie en Italie, son arrivée à Ellis Island puis à New-York sont d’une dureté sans nom ! Elle va faire quelques mauvaises rencontres, d’autres en demi-teintes. Sa force c’est Christmas, son fils pour qui elle est capable de tout. Chaque personnage est sculpté dans le moindre détail. J’ai eu l’impression de rencontrer des amis et de les suivre un bout de leur vie. J’ai été triste pour eux, heureuse pour eux, effrayée pour eux…
J’ai lu ce roman dans une petite phase de panne de lecture et je n’ai pas pu le lâcher avant la fin de ses presque 900 pages ! Toi, l’unique lecteur qui ne l’a pas lu (parce qu’il ne doit pas en rester beaucoup), va vite te le procurer en librairie et file le lire. C’est la période en plus : le héros s’appelle Christmas !
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