Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Running man
Auteur : Richard Bachman (Stephen King)
Éditeur grand format : Albin Michel
Date de sortie grand format : 18 avril 1988
Éditeur poche : Le Livre de Poche
Date de sortie poche : 5 janvier 2005
Nombre de pages en poche : 320 pages
Résumé : Premier quart du xxie siècle. La dictature s’est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c’est « La Grande Traque ». Ben Richards, un homme qui n’a plus rien à perdre, décide de s’engager dans la compétition mortelle.
Pendant trente jours il devra fuir les redoutables « chasseurs » lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards…
Ce que j’en ai pensé
Running Man est le premier roman de Stephen King écrit sous son pseudonyme Richard Bachman. Paru en 1982, l’action se déroule dans un futur terrifiant et pas si lointain de nous, en 2025.
Les dystopies montrent rarement un futur attrayant et ce roman ne déroge pas à la règle. Les villes américaines (mais aussi sûrement partout dans le monde) sont scindés en deux parties : celle des riches, lumineuse et propre et celle des pauvres, copie de bidonvilles sombres et crades et où les virus et maladies sont plus nombreux que les habitants. Dans chaque foyer, posséder un poste de télévision est devenu obligatoire par la loi (creepy). Les émissions de télé sont aussi nombreuses qu’abrutissantes (genre pire de les Chtis à Marseille, ouais…). On dirait un épisode de Black Mirror, cette série Netflix qui critique violemment notre société à travers les nouvelles technologies.
Ben Richards vit bien sûr dans la partie pauvre de la ville de Los Angeles et il devient candidat pour l’entreprise qui gère les Jeux. Son but : gagner de l’argent pour soigner sa fille malade et sortir sa femme de la rue. Il est sélectionné pour « La Grande Traque ». Comme son nom l’indique, il devient l’objet de la plus grande traque mondiale. Il doit prouver qu’il est en vie en se filmant deux fois par jour. Le peuple peut le dénoncer pour gagner de l’argent (et encore plus s’il meure suite à la délation), l’armée est à ses trousses et il n’a que 12 heures d’avance. Chaque heure en vie lui fait gagner 100 Nouveaux Dollars. Flippant, hein ?
Heureusement, c’est très bien écrit. Le King quoi (objectivité envolée 🙂 ). Les chapitres sont un compte à rebours qui va de 100 à 0. Le suspense est là, les rebondissements aussi. Il y a tout ce qu’il faut pour ne pas lâcher ce roman avant son final explosif !
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