Ma note : 4/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Juste une ombre
Auteur : Karine Giebel
Éditeur grand format : Fleuve Editions
Date de sortie grand format : 8 mars 2012
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 7 mai 2013
Nombre de pages en poche : 608 pages
Résumé : D’abord, c’est une silhouette, un soir, dans la rue… Un face-à-face avec la mort.
Ensuite, c’est une présence. Le jour : à tous les carrefours. La nuit : à ton chevet. Impossible à saisir, à expliquer, à prouver.
Bientôt, une obsession. Qui ruine ta carrière, te sépare de tes amis, de ton amant. Te rend folle. Et seule.
Juste une ombre. Qui s’étend sur ta vie et s’en empare à jamais.
Tu lui appartiens, il est déjà trop tard…
Ce que j’en ai pensé
Ma première lecture d’août a été une lecture commune et la découverte de mon 3ème roman de Karine Giebel (après Les morsures de l’ombre lu en 2016 et Meurtres pour rédemption gros coup de cœur de cette année qui me hante depuis mai), Juste une ombre. Merci à Les lectures de Cheesy pour cette LC qui a dynamisé la lecture !
Juste une ombre est un vrai thriller psychologique. Il n’y a pas de meurtres ni d’enquête en trame principale mais de la manipulation et un sinueux cheminement vers la folie.
LA question qu’on se pose pendant ces 600 pages est : Qui est l’Ombre ? Existe-t-elle ? Et si oui, qui est-elle ?
Il m’a été difficile au départ de m’attacher aux personnages du roman qui peu à peu deviennent attendrissants. Karine Giebel aime les personnages « gris », ni bon, ni mauvais, ou plutôt un doux mélange des deux qui les rend plus humains. Cloé, hautaine et imbuvable mais surtout fragile. Gomez, flic sans foi ni loi, hargneux et abîmé. Des gens en fait, avec forces et faiblesses, remparts et carapaces contre les coups de la vie.
Ne cherchez pas ici un roman d’action avec des suspenses à chaque chapitre. L’angoisse vient petit à petit, s’immisce insidieusement. La fluide plume de Karine Giebel nous fait glisser avec Cloé dans la folie et la manipulation. Si on liste les événements, il ne se passe pas grand-chose dans ce récit qui est pourtant d’une addiction folle ! On sombre avec Cloé dans la peur et la paranoïa qui s’installe. L’Ombre m’a hantée (presque) comme elle hante Cloé.
Le final, écrit à la première personne contrairement au reste du roman, est immersif et explosif ! Un vrai Giebel !
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