Ma note : 5/5 Coup de cœur !
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Surtensions
Auteur : Olivier Norek
Éditeur grand format : Michel Lafon
Date de sortie grand format : 31 mars 2016
Éditeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 9 mars 2017
Nombre de pages en poche : 480 pages
Résumé : Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de prison ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui se sont installés dans sa maison ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance…
Ce que j’en ai pensé
On monte encore un cran au-dessus de Territoires qui était déjà au-dessus de Code 93 et ça donne Surtensions ! Le titre révèle parfaitement l’état d’esprit dans lequel j’étais pendant les 3 jours (travaillés) de ma lecture de ces 480 pages.
Les personnages secondaires prennent un peu plus de place, comme dans Territoires, et on a définitivement quitté le style « propre » et « reportage » de Code 93. L’humain prend de la place et on aime ça ! Mais qui dit plus d’humain dit plus d’inhumain, surtout dans un polar noir ! Plus d’émotions, plus de suspense, plus d’addiction. Un roman +++, à lire et à découvrir par vous-même ! Le capitaine Coste est peaufiné comme il faut et on s’attache encore un peu plus qu’avant aux membres de l’équipe.
Il y a aussi plus de clins d’œil aussi. Après la rue Nicolas Lebel dans Territoires, c’est agréable de retrouver Jacques Saussey, Claire Favan, Maud Mayeras, Michaël Mention… Après les avoir tous côtoyés en salon, les avoir vus en vrai, ça augmente la réalité du récit même s’ils sont « dissimulés » en nom de rue ou référence d’affaire. Avant de se reconvertir écrivain, pour notre plus grand plaisir, Olivier a eu une longue carrière de flic et il nous en fait profiter. Si en plus vous avez lu l’interview d’Olivier Norek dans Elle, vous savez comme moi que 95% de ce qu’il écrit n’est pas inventé. Ça laisse peu de marge à l’imaginaire et ça fait peur parce que c’est vrai ! Vivement le prochain !
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