Ma note : 5/5
Fiche technique et résumé de l’éditeur
Titre : Meurtres pour rédemption
Auteur : Karine Giebel
Editeur grand format : Fleuve Editions
Date de sortie grand format : 26 août 2010
Editeur poche : Pocket
Date de sortie poche : 8 mars 2012
Nombre de pages en poche : 992 pages
Résumé : Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l’esprit au-delà des grilles. Grâce à l’amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s’ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n’aspire qu’à la rédemption…
Ce que j’en ai pensé
J’ai frôlé le Gros coup de cœur avec ce pavé de 1000 pages de Karine Giebel ! Mon second Giebel et second « huis-clos derrière les barreaux », après Les morsures de l’ombre lu et apprécié l’année dernière.
Marianne, l’héroïne, meurtrière pleine d’innocence a réussi à m’attendrir comme rarement. Cette jeune femme de 20 ans, condamnée à perpétuité pour double meurtres n’est en fait qu’une ado brisée par la vie. Elle est rebelle, hargneuse, violente mais aussi sensible et gentille, comme les jeunes réparés par Pascal le grand frère (ouais j’ai osé la référence).
Avec ces 1000 pages, lues en une dizaine de jours, j’ai eu l’impression de regarder une série sur l’univers carcéral, Orange is the new black en somme. Je me suis attachée à certains personnages principaux et secondaires et je suis triste de ne pas avoir de saison 2 🙁
En plus du côté « saga/fiction », j’ai aussi eu l’impression de regarder un documentaire sur les prisons françaises. Certaines scènes sont d’une violence insoutenable. Vu toutes les horreurs perpétrées par l’Humain à l’extérieur des prisons, je n’ai aucun doute sur l’existence de certains comportements de matons sur des prisonniers. L’enfermement doit réveiller des instincts barbares.
Marianne va me marquer longtemps, par sa gentillesse, sa dureté, son innocence, sa maturité, son optimisme à toute épreuve et sa passion pour les trains, symbole de liberté et sorte de fil d’Ariane du roman.
A lire, vraiment.
Petit plus : j’ai aimé la référence au roman Des souris et des homme de Steinbeck, un de mes romans préférés, lu et relu.
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